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Sur quels types de supports poser le linoléum ?


Sur supports neufs et anciens ?

La pose d’un revêtement de sol naturel en linoléum, qu’il soit en lés, en dalles ou en lames est possible sur supports neufs (dont les principaux sont les supports à base de liants hydrauliques et les supports à base de bois – Cahier 3634 du CSTB) ou anciens (bois, parquets, panneaux composites, carrelages, anciens revêtements PVC ou textiles, anciens béton, goudron…- Cahier 3635 du CSTB). Cependant, des règles sont à respecter quant à la reconnaissance des supports en matière de rénovation sur supports anciens.

L’étude préalable de reconnaissance du sol existant a pour objet :

  • de mesurer la planéité ;
  • de définir les zones de l’ancien sol à conserver ou à déposer ;
  • de repérer les fissures et joints de fractionnement qui doivent être traités ;
  • de déterminer la nature des chapes


  • Les défauts de planéité : En cas de conservation du revêtement existant, les défauts ponctuels de plus de 2 mm d’épaisseur sous le réglet de 20 cm doivent être préalablement rattrapés : les trous et saignées sont rebouchés la veille avec, en fonction de l’épaisseur, soit un enduit de dressage (avec primaire adapté), soit avec un mortier de réparation de béton (cf. NF EN 1504-3).
    En cas de dépose du revêtement existant, les surfaces déposées sont reprises après application du primaire adapté à la nature du sol.

  • Les microfissures de largeur inférieure ou égale à 0,3 mm : L’adhérence du revêtement de part et d’autre de la microfissure est systématiquement vérifiée. L’ancien revêtement, s’il présente des défauts de part et d’autre de la microfissure, est déposé localement. Les matériaux sous-jacents non cohésifs sont également déposés. Le rebouchage est ensuite réalisé.

  • Les fissures : La pose d’un enduit de sol n’est envisagée qu’en cas de fissures d’au plus 1 mm sans désaffleur ni pianotage.
    En cas de fissures avec désaffleur ou supérieures à 1 mm, une étude doit être réalisée par un bureau d’études spécialisé pour analyser le comportement du support porteur et rétablir sa continuité avec un ouvrage adapté : dalle armée calculée en continuité, etc.

  • L’humidité : L’ancien sol ne doit pas présenter des traces d’humidité. Par ailleurs, on se référera au CPT ou au DTU de pose relatif au nouveau revêtement de sol posé, qui précisent le taux d’humidité maximal admissible du support.

  • La propreté : Le support doit être propre, dépoussiéré, éventuellement nettoyé par grattage mécanique pour éliminer les traces de plâtre, peinture, etc. La surface ne doit pas être pulvérulente.

  • La porosité (cas d’un support mis à nu) : Elle est déterminée en réalisant sur support soigneusement dépoussiéré le ≪ test à la goutte d’eau ≫ qui consiste à déposer une goutte d’eau en surface du support et à mesurer le temps au bout duquel la goutte a disparu.
    Un support est considéré comme normalement poreux, si la goutte est absorbée entre 1 et 5 minutes ; très poreux, si la goutte est absorbée en moins de 1 minute ; ferme, s’il reste toujours un film d’eau après 5 minutes.

  • Sur carrelage existant ?

    Les matériaux qui relèvent de cette étude préalable sont les suivants : carreaux céramiques, pâte de verre, émaux, pierres naturelles, granito à base de liant hydraulique. Les dalles à liant résine (polyester, etc.) et les pierres naturelles clivables (ardoises, etc.) sont systématiquement déposées en totalité.

    L’étude préalable comprend d’abord un examen visuel pour détecter les parties réparées ; les affaissements ou différences de niveaux ; les fissures éventuelles ; les carreaux cassés ou enfoncés ; les différentes natures de support ; et vérifier l’état des joints de fractionnement ou de dilatation et l’état des joints entre carreaux.

    Si des défauts ont été observés à l’examen visuel, un examen sonore est effectué pour conforter le résultat positif de l’examen visuel par sondage dans les parties sans défaut et de manière plus exhaustive autour des défauts (carreaux cassés, …). Si des carreaux sonnent le creux, ils sont comptabilisés dans les parties avec défauts repérés lors de l’examen visuel.

    Dans chaque pièce, si la surface des parties avec défaut représente plus de 10 % de la surface totale de la
    pièce, la totalité du revêtement doit être déposée dans cette pièce ; si elle représente moins de 10 % de la surface totale de la pièce, les carreaux avec défaut doivent être déposés, ceux sans défaut peuvent être conservés.

    Sur anciennes dalles plastiques semi-flexibles ?

    L’étude préalable comprend d’abord un examen visuel pour détecter les parties réparées ; les amorces de décollement ; les fissures éventuelles ; les percements ; les bombements ; les joints ouverts ; et vérifier l’état des joints de fractionnement ou de dilatation.

    Dans le cas de dalles plastiques semi-flexibles avec défauts constatés lors de l’examen visuel, l’examen sonore par sondage est réalisé dans les parties sans défaut et de manière plus exhaustive en périphérie et autour des défauts (cas de déchirures, percements, etc.). Si des dalles sonnent le creux, elles sont alors comptabilisées dans les parties avec défaut. Si les parties avec défauts représentent plus de 10 % de la pièce examinée, la totalité des dalles de sol est alors à déposer dans cette pièce. Si elles représentent 10 % ou moins de la pièce examinée, les dalles de sol sans défaut peuvent être conservées dans cette pièce si le support est à base de ciment. Si le support n’est pas à base de ciment, elles sont à déposer en totalité.

    Sur supports à base de bois ?

    Les caractéristiques du plancher doivent répondre aux exigences de la NF P 63-203 (ref. DTU 51.3) et leur flèche active doit être inferieure a 1/400 de la portée. Un examen visuel permet le repérage, par pièce des zones présentant une déformation sous le poids d’une personne ; des affaissements ; des lames manquantes ou mal fixées ; de l’état des joints entre les lames ou entre panneaux.

    Si aucun défaut n’est constaté lors de l’examen visuel, le plancher a lames peut être conservé.
    Si des défauts sont constatés lors de l’examen visuel, les lames mal fixées, affaissées ou manquantes sont repérées ainsi que les joints ouverts entre lames de manière à les traiter.

    Les sols linoléum sont-ils compatibles avec un plancher chauffant ?

    Oui, l’ensemble des revêtements de sol naturels linoléum de Forbo Flooring est compatible avec une pose sur plancher chauffant.

    Pour toutes informations complémentaires, vous pouvez contacter notre assistance technique à l’adresse info-produits@forbo.com ou télécharger notre cahier technique ici

    Sur quels types de supports poser du linoléum ? | Revêtement de sol Forbo Flooring Systems
    Sur quels types de support installer un revêtement de sol naturel lino ? | Forbo Flooring Systems