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Pénibilité au travail : pose toujours… mais en pose libre

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Les soliers sont exposés à des risques variés sur les chantiers : mécaniques, avec le poids des rouleaux à manipuler et des postures contraignantes pendant les différentes étapes de la pose ; émanations de colles ou des poussières nombreuses en suspension pendant le travail. Le système Modul’up, développé par Forbo pour proposer toute une gamme de sols à poser sans colle, rebat les cartes en profondeur.

Ce n’est pas parce que la pénibilité du travail des soliers ne fait pas l’objet de statistiques régulières qu’elle n’existe pas. De loin en loin, à lire des articles sur les conditions de travail dans la profession ou sur des sites spécialisés dans la formation, on mesure combien ces artisans sont concernés eux-aussi par certaines maladies professionnelles. Les risques, recensés dans un document publié par l’OPPBTP spécifiquement pour ces métiers, sont de plusieurs ordres :


  • Manipulations de charges lourdes : les rouleaux de revêtements de sols souples, dont la largeur atteint parfois les 4 m, sont particulièrement lourds. Et dans la mesure où la pose au sol se fait souvent seul, la tendance est à laisser le solier effectuer toutes les autres opérations – y compris cette manutention donc – en solitaire. Alors qu’un travail à deux serait bien souvent une meilleure solution.

  • Risques de coupures lors de la découpe des revêtements

  • Postures inconfortables : accroupi, agenouillé, tordu ! Le solier n’épargne pas ses articulations ni son dos. A tel point qu’il a tendance à développer des arthroses, notamment du genou, pour lutter contre lesquelles il existe des formations.

  • Inhalation de poussières et nuisances sonores : lors des différentes phases du chantier (dépose du précédent revêtement, grattage du support, pose du primaire, ragréage, encollage des sols), les occasions de respirer des poussières ou de subir des bruits sont multiples. Il existe bien sûr des EPI (équipements de protection individuelle) adaptés à chaque situation, et notamment des masques. Mais leur utilisation n’est pas encore systématique.

  • La présence d’amiante dans les revêtements existants pose aussi de sérieux problèmes aux professionnels. Il faut éviter de respirer les particules dangereuses qui se dégageraient lors de son enlèvement. Certes des démarches sécurisées ont été élaborées et largement diffusées auprès des MOE. Mais la vérité oblige à dire que sur de petits chantiers, loin du risque d’une visite de l’inspection du travail, les soliers préfèrent parfois la vitesse à la sécurité.


Pour aider la profession à surmonter ces risques, IRIS-ST publie, en partenariat avec l’OPPBTP, un document de sa série mémo-sécurité, qui s’adresse spécifiquement aux professionnels de la pose de revêtement.

Modul’up, un vrai gain de prévention contre la pénibilité


En plus de la prévention, une autre piste a vu le jour depuis le début des années 2010, avec la constitution progressive chez Forbo d’une gamme complète de revêtements à poser sans colle, grâce à son système Modul’up.

Initialement proposée pour son PVC Sarlon habitat modul’up, cette solution a eu le mérite d’apporter une réponse nouvelle sur les chantiers où les soliers rencontraient de l’amiante, en particulier dans des DVA (dalles vinyles amiantées) qui étaient monnaie courante jusque dans les années 1980. En effet, contrairement aux produits à coller, Sarlon habitat modul’up peut être installé en recouvrement de l’existant, selon les normes de sécurité en vigueur. En déployant son système Modul’up pour d’autres produits, par exemple son PVC compact, ainsi que Sarlon trafic modul’up 33/43, son PVC acoustique fort trafic, Forbo a aussi élargi le potentiel d’amélioration des conditions de travail des soliers à de nombreuses autres situations.

  • Diminution des phases de préparation des supports lors d’une première pose : grâce à sa stabilité structurelle d’une part, sa disponibilité en lés d’autre part, un PVC en pose libre estampillé modul’up peut être posé en recouvrement simple dans de nombreux cas, ou sur des supports non ragréés, pour peu qu’ils proposent une planéité suffisante

  • Suppression des phases d’encollage du support : cette phase, qui demande souvent au solier de prendre des postures inconfortables pour bien traiter les bordures de la pièce, disparait totalement. Autre avantage, il n’y a pas de colle.

  • A la dépose ultérieure : l’enlèvement d’un sol Modul’up précédemment en place se fait aisément, puisque aucune adhérence ne le retient au sol


Ainsi, le système Modul’up, en plus d’améliorer l’équation économique pour les entreprises de pose, contribue aussi à de meilleures conditions de travail pour leurs collaborateurs.
Une avancée qui se traduit sur le long terme par d’autres gains économiques potentiels, acquis cette fois grâce à la diminution des accidents de travail et des jours d’arrêts liés à la pratique professionnelle.