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La Covid-19, persona non grata sur les sols

Revêtement de sol | Scolaire écoles | Forbo Flooring Systems

Des solutions virucides existent pour protéger les utilisateurs de locaux d’éventuelles traces de la Covid-19 qui auraient pu s’inviter sur les revêtements de sol. Une nouvelle rassurante d’autant que le risque de contamination par ce biais est de toute façon très faible. Reste à choisir les bons produits et à respecter les dosages, afin de combiner sécurité des personnes et longévité des sols.

Depuis quelques semaines, les responsables d’équipements publics – hôpitaux, groupes scolaires, ERP – mais aussi les exploitants des bureaux, voire des parties communes des immeubles d’habitation, sont sur le pied de guerre. Le motif ? C’est bien sûr la Covid-19, qui génère des interrogations, voire des inquiétudes de la part des utilisateurs des locaux en question. Ce qui, par ricochet, interpelle les acteurs de la propreté sur leurs responsabilités en matière de désinfection. D’autant que les consignes gouvernementales se sont multipliées ces derniers temps, relayées voire amplifiées par les mairies par exemple pour les locaux scolaires.

« C’est vrai que nous sommes très questionnés » explique ainsi Philippe Tricaud, Directeur du Support Technique chez Forbo Flooring Systems. « Nous avons même mis en place sur notre site une page de recommandations de désinfectants virucides. Mais il faut rappeler que si nos produits bénéficient de nombreuses protections intrinsèques avec leurs traitements de surfaces, la lutte contre les virus relève de préconisations émanant de spécialistes ».

Doublement d’ailleurs. D’abord côté produits, avec des fabricants comme Laboratoire Anios/Ecolab, qui se définit comme le « spécialiste de la lutte contre les microbes à travers la conception, la production et la commercialisation de procédés antimicrobiens dans le respect de l’Homme et de l’Environnement ». Laboratoire Anios/Ecolab publie sur son site des explications détaillées sur les produits à mettre en œuvre pour éliminer les traces de Covid-19, que ce soit sur les sols ou sur les instruments.


Une norme à bien connaitre


Dans le cas présent, il faudra utiliser des produits ayant un spectre d’activités sur polios virus et vaccinia virus selon la norme EN 14476. Il en existe en versions concentrées (à diluer donc) pour les sols, en versions prêtes à l’emploi (déjà diluées) ou encore à vaporiser (désinfection par voie aérienne)

Ensuite côté application des produits. Également habitué à répondre aux exigences du secteur hospitalier, son concurrent Diversey propose aussi des machines adaptées à la mise en œuvre de ses produits, et travaille en étroite collaboration avec des prestataires de nettoyage ou des responsables techniques. « Il faut d’abord rappeler que les sols ne sont pas les principaux vecteurs de contamination, contrairement aux objets et aux vitrines par exemple, qui peuvent être touchées directement » explique Yann Richoux, le responsable de son département expertise. « Néanmoins, une application régulière de virucide est recommandée, dans le respect des dosages et des protocoles qui précisent, par exemple, des temps de contact adaptés pour les produits dispersés ».

C’est que le mieux peut être l’ennemi du bien. Même si l’aspect psychologique peut avoir son importance, par exemple avec des engins de nettoyage qui traitent en permanence les surfaces dans des centres commerciaux qui souhaitent rassurer leurs clients, « il faut aussi préserver les revêtements de sol, en particulier leur couche d’usure et les traitements de protection de surface déjà appliqués en usine » souligne Philippe Tricaud.


Point trop n’en faut !


Il faut en effet éviter qu’un surdosage de virucide vienne altérer des qualités anti microbiennes des produits qui permettent par exemple de lutter contre le staphylocoque en milieu hospitalier.

« C’est pourquoi nous orientons nos clients vers des acteurs professionnels qui connaissent bien les concentrations normalisées des produits virucides. Ces derniers peuvent alors être utilisés en alternance avec des détergents neutres classiques. Il n’y a aucun risque de dégradation du revêtement de sol dans ce cas » continue Philippe Tricaud.

On mesure à cette occasion l’importance de la collaboration entre le fabricant, les concepteurs de produits et ceux qui les mettent en œuvre. Une collaboration qui ne peut s’épanouir que sur le long terme, avec des acteurs qui se rencontrent et testent ensemble leurs produits et les protocoles de nettoyage.



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