La statistique amusera-t-elle ? Toujours est-t-il que, d’après les calculs du SFEC – syndicat français des enducteurs calendreurs , nous ne pouvons plus ignorer qu’un français déploie en moyenne 3 m2 de moquette, de carrelage, de parquet ou encore de sols dits résilients ou souples, c’est-à-dire soit du PVC, du linoleum ou encore du caoutchouc.
C’est en effet 201 millions de m2 qui ont été commercialisés au total sur le marché hexagonal en 2012, en légère régression sur 2011 (moins 4%). Cette contraction, venant après une assez bonne année 2011, est bien sûr imputable au climat économique tendu depuis la crise financière de 2008 qui a conduit le secteur des revêtements de sol intérieurs à enregistrer sur 5 ans, globalement, une quasi-stagnation de ses volumes vendus.
Ce résultat plutôt positif devrait se prolonger jusqu’en 2017 si l’on en croit les experts qui relèvent plusieurs tendances de fond pour soutenir les ventes :
Parmi les différents types de revêtements, sur la période 2008-2012, deux familles gagnent du terrain et donc, des parts de marchés : les sols stratifiés et les sols résilients, ces derniers atteignant désormais 22,3 % des volumes vendus (47,8 millions de m2 selon le SFEC)
Le secteur professionnel (bâtiment) se montre de plus en plus séduit par les facilités offertes par ces sols résilients. Ils représenteraient aujourd’hui 56% de la consommation contre 44% pour le grand public. Un grand public qui continue, très majoritairement, d’affecter ces sols résilients à ses projets d’entretien et de rénovation (85%), une proportion plus faible dans le secteur du bâtiment (56%), ce qui s’explique naturellement par les constructions neuves mises en chantier sous sa responsabilité.
Les différents observateurs ont également analysé les tendances de fond du marché des sols souples