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Sols et sécurité, avantage sols souples (glissance)

Revêtement de sol | Glissance | Forbo Flooring Systems

Certes, voir dans un dessin animé ou dans un film comique, une personne glisser sur un sol humide nous fera toujours rire.

Mais dans la réalité, les conséquences d’une telle mésaventure peuvent s’avérer désagréables. On estime par exemple que ces glissades intempestives sont responsables de 12% des accidents du travail en France, et de 5% des accidents graves impliquant des personnes âgées de plus 60 ans en Europe.

C’est dire l’importance de l’attention des maîtres d’œuvre à cette problématique dite de la glissance. On pensera en premier lieu aux pièces dites humides – salles de bains, cuisines -, aux salles dans la restauration collective. Mais il faut également réfléchir aux accès des bâtiments, en particulier par temps de pluie ou lorsque leur environnement présente des risques d’apport d’humidité ou de matériaux contribuant à la glissade (herbes par exemple).

Les fabricants de sols souples sont particulièrement sensibles à cette problématique, en particulier parce leurs sols PVC sont des candidats appréciés pour l’équipement des salles de bains, des halls d’entrée et, d’un point de vue sectoriel, des établissements accueillant des personnes âgées (EPA).

Pour mesurer objectivement la glissance des sols, le comité Européen de Normalisation a retenu plusieurs méthodes pour comparer et classifier les performances des revêtements. La méthode dite du plan incliné permet de mesurer la glissance des sols en laboratoire. Elle fait intervenir un opérateur qui marche en avant, puis en arrière, sur un sol qui s’incline progressivement, jusqu’à la chute de l’opérateur.



  • La méthode DIN 51130 mesure la résistance au glissement pieds chaussés sur surfaces lubrifiées. La classification s’effectue en fonction de l’angle final obtenu avant la chute : elle s’échelonne de R9 (la moins bonne performance qui correspond à un angle de 6 à 10 degrés) jusqu’à R13 (supérieure à 35 degrés). Cette classification est particulièrement adaptée pour simuler une cuisine par exemple.

  • La méthode EN 13845 correspond à un essai avec de l’eau savonneuse ; en résulte un classement ESf si pieds chaussés ou ESb si pieds nus. Cette classification est particulièrement adaptée en milieu humide : salle de douche, endroits nettoyés régulièrement type hôpital…

  • De la méthode DIN 51097, plus usitée à l’international, résulte un classement A, B ou C suivant un test à pieds nus avec eau savonneuse.

La méthode de frottement dynamique (NF EN 13893) permet, quant à elle, de mesurer la glissance sur site, à l’aide d’un patin tiré à vitesse constante et chargé progressivement. Elle fait référence pour le marquage CE des revêtements de sol. Le résultat, rapport entre force horizontale et force verticale, est exprimé sous la forme d’un coefficient compris entre 0 et 1, dit de frottement. Il faut qu’il soit supérieur à 0,4 pour que le revêtement de sol apporte une sécurité minimale.


La salle de bain, un terrain dangereux, des réponses fortes à la glissance


Dans les maisons de retraite ou les établissements hospitaliers, les revêtements en PVC sont souvent utilisés pour recouvrir des douches de plain-pied. Ils sont économiquement avantageux et la présence limitée de joints est un atout en matière d'hygiène. En contrepartie, ils doivent présenter de sérieuses performances d’anti-glissance, puisque la présence d’eau sur le sol est prévisible et, qu’en plus, des pentes sont parfois mises en place, au niveau de la chape, pour faciliter son écoulement.

Le système Sarlibain, chez Forbo par exemple, permet d’équiper, le sol et les murs pour des douches sans bac avec siphon. Il intègre un sol PVC compact Sure Step, avec un niveau d’antiglissance R10. Pour les cuisines collectives, ce coefficient grimpe à R11 voire R12. De quoi se rire des glissades éventuelles… au cinéma !