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Plan Campus : priorité à la rénovation des universités

Revêtement de sol | Université Pantheon | Forbo Flooring Systems

Le Plan Campus, voté en 2008 et confirmé au début du présent quinquennat, prévoyait une enveloppe globale de 5 milliards d’euros pour agrandir le parc universitaire ou améliorer les infrastructures existantes.

Il succède à de grands plans d’investissements dans les années 1990 et aux débuts des années 2000 (plan Universités 2000 notamment), qui ont vu le nombre d’universités françaises s’accroître considérablement, pour faire face au boom démographique de la population étudiante et pour rééquilibrer l’offre d’enseignement supérieur entre les régions françaises.

Après un démarrage difficile, avec des mises en chantier de l’ordre de 600 millions d’euros début 2012, le Plan Campus a véritablement pris son envol puisque les projections entre 2013 et 2020 laissent entrevoir des investissements globaux de l’ordre de 3 milliards d’euros. Par ailleurs, la création du « Campus d’Excellence » dans la prolongation du Plan Campus va permettre de développer encore les travaux.

Les décideurs ont deux priorités :


  • Regrouper les établissements déjà existants, en créant notamment douze pôles d’excellence - Condorcet Paris-Aubervilliers, Saclay (Île-de-France), Paris intra-muros, Aix-Marseille, Bordeaux, Grenoble, Lyon, Lille, Metz/Nancy, Strasbourg, Montpellier et Toulouse. Ces regroupements n’ont quasiment pas d’impact sur le nombre global d’établissements de l’enseignement supérieur en France, qui reste stable depuis plusieurs années (environ 1750). Ces regroupements améliorent la visibilité des structures universitaires à l’international.

  • Rénover les infrastructures existantes, qu’il s’agisse d’améliorer leur confort, leurs performance énergétique ou encore la sécurité de leurs occupants (désamiantage, remise aux normes plus généralement)

Le volet « neuf » du Plan Campus reste relativement réduit, avec un peu plus de 50 000 m2 à construire lancés en 2015, et 100 000 autres à venir en 2016 et 2017, selon la société d’études MSI. Force est d’ailleurs de constater un tassement général des mises en chantier de bâtiments dans le secteur de l’enseignement et de la recherche, l’investissement consenti sur les universités étant malheureusement contrebalancé par un ralentissement de celui consacré au primaire et au secondaire. MSI indique ainsi dans son dernier rapport, qu’en 2014, ces mises en chantier ont concerné 1 437 582 m2 de bâtiments, contre 1 824 145 en 2008, soit une baisse de plus de 20% en six ans.

Le cabinet d’études développement-construction est également pessimiste dans son étude de conjoncture Marco 2016. Il prévoit une « orientation à la baisse du marché des bâtiments de l’enseignement, de - 9 % en 2015 et de - 12 % en 2016 ». Il l’explique par la baisse continue – 28 milliards en moins en 2017, par comparaison à 2013 - des dotations de l’Etat aux collectivités, qui n’est pas sans impact sur leurs investissements dans les bâtiments de l’enseignement supérieur qui relèvent de leurs compétences.

A contrario, cette limitation des dépenses dans le neuf, libère un potentiel d’investissement supérieur pour des opérations de rénovation. Compte-tenu des enjeux de coûts, de performances – résistance au poinçonnement, limitation des éclairages avec des taux de LRV élevés, entretien facilité -, de poses – en recouvrement et sans colle, même sur des surfaces amiantées -, les sols souples PVC demeurent d’excellents candidats pour aider les collectivités à maîtriser leurs dépenses.