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Marché de la construction : une reprise marquée… du sceau de l’environnement.

Marché construction | Forbo Flooring Systems

Après des années noires consécutives à la crise économique démarrée en 2008, le marché du logement relève la tête depuis trois ans et notamment la promulgation de la pourtant si-décriée loi Alur.

Selon le Ministère du Logement, les mises en chantier de logements neufs (97 400 au total) ont progressé de 15,1% de février à avril en France, comparées à la même période de l'année 2016. De leur côté, les permis de construire ont augmenté de 13,7%, à 116 100 unités. Le même phénomène positif se constate sur une année glissante : Sur les douze mois écoulés à fin avril, le nombre de logements neufs commencés a progressé de 14,6% à 391 500 unités, tandis que le nombre de permis de construire a augmenté de 13,5% à 465 400 unités. Les conséquences n’ont pas tardé à se faire sentir, avec une croissance de 2,8% de l’activité du secteur bâtiment, largement tirée par le neuf (+ 5%) et dans une moindre mesure (1%) par l’ancien – entretien-amélioration - (source Sit@adel2).

Il y a donc matière à se réjouir pour les professionnels du secteur, même s’ils demeurent dans l’expectative concernant le plan logement à venir du nouveau gouvernement. Voire même inquiets dans l’habitat social, si les baisses de versements d’APL venaient à se généraliser, avec une demande pressantes des autorités pour que les loyers baissent également. La capacité d’investissement des bailleurs sociaux s’en trouverait naturellement affectée.

A l’inverse, les acteurs de l’immobilier espèrent bien la pérennisation des différentes mesures d’incitation fiscale, qui ont fait leurs preuves depuis des années auprès des investisseurs, notamment des particuliers.

Le dispositif Pinel tout d’abord : succédant au dispositif Duflot depuis 2015, il s’agit d’un mécanisme de défiscalisation classique… mais qui a fait ses preuves

Le dispositif Censi-Bouvard de défiscalisation (jusqu’à 11% d’un montant hors taxe plafonné à 300 000 euros) est quant à lui dédié aux logements neufs meublés (résidences pour senior ou pour étudiant) mais a vu cette année la fin de son utilisation possible pour les résidences de tourisme.

Le PTZ renforcé (Prêt à taux zéro) s’adresse de son côté toujours aux primo-accédants pour l’achat d’une résidence neuve : les conditions de ressources pour son attribution ont été relevées, tandis que la part de l’emprunt à taux zéro dans le financement du total de l’achat peut désormais atteindre 40%.

Côté logement social, à noter également divers mécanismes (PLS, pour Prêt Locatif Social) permettant au secteur privé (personnes morales ou privés) d’investir, voire aux organismes sociaux eux-mêmes d’obtenir des conditions de financement préférentielles : c’est le cas du PLUS (prêt locatif à usage social) qui les oblige en contrepartie à réserver une partie des logements construits à des personnes sous les plafonds de ressources habituellement demandés. Quant au PSLA (Prêt social location-association), il permet à l’organisme social de bénéficier de diverses exonérations en échange d’un engagement de mise en vente d’une partie des logements à conditions préférentielles pour des personnes à faibles ressources.

Labels et référentiels environnements


Outre les dispositifs de financement, l’autre clé de la dynamique constatée aujourd’hui dans le logement, provient évidemment des efforts menés dans le cadre de la loi pour la transition énergétique. De nombreux labels sont nés ou ont pris leur envol grâce à cette loi : HQE chez NF-Habitat, BBC, etc. Ils se recouvrent parfois entre eux mais constituent aussi, pour les responsables des programmes immobiliers, une clé d’accès à des subventions proposées par les collectivités territoriales, aussi bien dans le neuf que dans l’ancien.

« La plupart de ces labels proposent l’attribution d’étoiles, dont il faut atteindre un nombre minimum pour obtenir la qualification » explique Valérie Druart, chef du segment Habitat chez Forbo. Bonne nouvelle, les sols souples PVC adressent avec succès plusieurs des items en question : absence de phtalates et dégagements de COV limités (qualité de l’air ambiant renforcée dans les logements) ; recyclage facilité, surtout si la pose est effectuée sans colle ((lien avec article de cette lettre)); Absorption acoustique ou encore contribution aux économies d’énergie grâce à des coefficients de réflexion lumineuse (LRV) performants.


Rapidité de pose… libre


Enfin, les acteurs du second œuvre qui veulent profiter de l’embellie sur le marché sont aussi à la recherche de solutions leur permettant de réaliser plus vite les chantiers ou du moins d’optimiser l’emploi de leurs soliers ((lien avec ITW Sopar dans cette lettre)). Les poses libres ou semi-libres, dans la mesure où elles font disparaitre l’emploi de colle et les délais de séchage, sont alors tout à fait recommandées.

Les fabricants ont anticipé le phénomène et développent aujourd’hui des gammes complètes de PVC acoustiques ou de LVT clipsables. De quoi pouvoir accélérer les poses, sans nuire ni à la qualité du travail des poseurs, ni au confort de vie des futurs habitants.