
Les maîtrises d’ouvrage dans la santé et l’enseignement sont tenues, au même titre que dans les autres secteurs de l’économie, de réaliser les DTA (Dossier Technique Amiante) de leurs bâtiments pour y repérer la présence éventuelle d’amiante.
Un rapport du Sénat, daté de 2014, relevait à ce sujet que « en 2010, une étude réalisée par l'observatoire national de la sécurité et de l'accessibilité des établissements d'enseignement (ONS) (…) montre que 80,9 % des collèges, 84,8 % des lycées professionnels et 95,8 % des lycées ont réalisé un diagnostic amiante. Parmi eux, environ 40 % des établissements contenaient de l'amiante ».
Cette proportion permet de situer les enjeux, à la fois en termes de budgets et d’organisation, pendant les phases de travaux de retrait ou de neutralisation de l’amiante présent. En effet, il est presque impossible de fermer totalement les établissements, qui doivent continuer à fonctionner pendant les chantiers.
Le rapport du Sénat insiste sur ce point dans les hôpitaux : « Le coût du désamiantage est particulièrement élevé (…) car ces structures sont confrontées aux plus grandes difficultés lors des chantiers, pour deux raisons : d’une part, la superposition des normes (réglementation amiante, incendie, établissement accueillant du public...), d’autre part la nécessité d'assurer la continuité des soins dans des établissements en activité (horaires de travail adaptés, création de zones tampons, évacuation des déchets...) ».
En conséquence, et selon les indications alors fournies par la FHF (Fédération Hospitalière de France) à la représentation nationale, « alors que le retrait de chantier de dalles de sol s'élève entre 300 et 500 euros du mètre carré, il atteint 800-1 000 euros le mètre carré dans un établissement hospitalier, voire 3 000 euros en fonction de certaines contraintes et de leur localisation ».
Ces produits se trouvent notamment chez Forbo, avec sa gamme Sarlon trafic modul’up, dont les avantages sont réels pour les milieux hospitaliers et éducatifs :