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Ecoles françaises : de beaux projets en perspective

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Ces dernières années, le système d’enseignement en France a souvent été critiqué, notamment au travers d’enquêtes internationales de type PISA, reprises sans précautions ni ménagements par les commentateurs nationaux, pas forcément mécontents de trouver là une occasion de régler leurs comptes – avec le mammouth ?

Dans le même temps, de nombreux établissements scolaires, de la crèche jusqu’à l’université, continuent de sortir de terre, dans nos quartiers ou dans nos campagnes. La conséquence évidente de la dynamique démographique positive de la France mais aussi, à n’en point douter, des investissements que, malgré les difficultés budgétaires, les collectivités et l’Etat continuent de considérer comme prioritaires pour l’avenir du pays.

En ce début d’année, en même temps que nos vœux de réussite – et pas seulement scolaires ! -, il nous a paru utile de recenser ici quelques statistiques propres à remonter les morals défaillants et à se persuader que notre école a encore de beaux jours – et de beaux établissements à construire– devant elle !


Des maternelles à foison


La France fait partie des quelques pays de l’OCDE (Belgique, Espagne, Islande, Italie, Norvège et Suède en sont également) où la quasi majorité des enfants (plus de 90%) est déjà scolarisée à l’âge de 3 ans, dans des écoles maternelles ouvertes au plus grand nombre et financées principalement par des fonds publics. A quatre ans, le taux de préscolarisation est de quasi 100% en France alors qu’il est inférieur à 60 % en Australie, au Brésil, au Canada, en Finlande, en Grèce, en Indonésie, en Pologne, en Suisse et en Turquie.

Sur son blog, Eric Charbonnier, expert éducation à l’OCDE, relève que « avoir une école maternelle bien structurée et qui accueille les enfants le plus tôt possible est un atout. Surtout lorsque l’on sait que les élèves âgés de 15 ans qui ont été préscolarisés ont obtenu de meilleurs scores aux épreuves PISA que ceux qui ne l’ont pas été ».


De grandes vagues démographiques à bien accueillir


Après l’augmentation constatée en 2013 de 51 000 élèves, les effectifs d’élèves du second degré devraient de nouveau augmenter de 57 000 élèves d'ici 2015 (source Insee et Ministère de l’Education Nationale), prolongeant une période de croissance des effectifs quasi constante depuis la rentrée 2009. L’arrivée dans le second cycle en 2015 des élèves nés en 2000, année où les naissances ont été les plus nombreuses sur la période 1994-2004, explique en partie cette croissance importante.

La hausse serait particulièrement marquée dans le second cycle général et technologique où 23 000 élèves en 2014, puis 38 500 élèves supplémentaires en 2015 sont attendus. À l’inverse, les effectifs du premier cycle, pratiquement stables en 2014 avec 3 000 élèves de plus seulement, diminueraient de 19 500 en 2015. La génération 2000 quittant alors le collège devrait en effet être remplacée par la génération 2004 moins nombreuse.

Des jeunes générations, d’enseignants également


Les enseignants français sont parmi les plus jeunes dans les pays de l’OCDE (et notamment européens). En moyenne, dans les pays de l’OCDE, 42 % des enseignants du primaire ont moins de 40 ans (contre 49 % en France). A l’autre extrémité, le pourcentage d’enseignants de moins de 40 ans est inférieur à 30 % en Allemagne, en Autriche, en Estonie, en Italie et en République tchèque. Dans ces pays, un grand nombre d’enseignants partiront à la retraite dans les dix années à venir, et les gouvernements risquent de faire face à une véritable pénurie d’enseignants.


L’investissement dans le système éducatif, même en période de crise économique


En 2010, les pays de l’OCDE ont consacré, en moyenne, 3.9 % de leur PIB au financement de leurs établissements d’enseignement primaire et secondaire contre 4.0% pour la France. Ce pourcentage est supérieur à 4.5 % uniquement en Argentine, au Brésil, au Danemark, en Islande, en Norvège, en Nouvelle-Zélande et au Royaume-Uni.

Cet investissement ne s’est pas réduit pendant la crise économique, ce qui a été le cas dans un tiers des pays de l’OCDE, la baisse dépassant même les 2% en Autriche, en Espagne, aux États-Unis, en Irlande, en Norvège, en Nouvelle-Zélande et au Portugal.


Imaginer une nouvelle école et de nouvelles écoles ?


Des chiffres propres à entretenir un certain optimisme d’autant qu’en sus des moyens financiers, de la détermination de la puissance publique et de l’implication des collectivités, la réflexion sur notre système éducatif parait plus foisonnante que jamais. Peut-être grâce aux nouvelles générations d’enseignants ? Peut-être grâce aux nouvelles technologies ? Mais peut-être aussi grâce aux nouveaux lieux d’enseignement qui sortent de terre, sous l’impulsion d’architectes qui démontrent en ce domaine une créativité et une écoute des besoins démultipliées. Il faut dire qu’entre le mobilier scolaire, les matériaux de construction ou les éléments de décoration intérieure, ils n’ont que l’embarras du choix pour laisser libre cours à leur imagination. Pour le plus grand plaisir de nos chères têtes blondes….