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« Les revêtements non collés sont l’avenir de notre profession de soliers »

Patrice Cunat Jolisol

Côté Sols : JOLISOL – joli nom ! – pose des revêtements de sol sur Marseille et sa région depuis longtemps ?


Patrice Cunat, conducteur de travaux à JOLISOL : Nous allons fêter nos cinquante ans l’année prochaine ! L’entreprise va bien, avec sa trentaine de salariés permanents, elle réalise toujours des chantiers de pose de sols. Mais avec le temps, nous avons élargi notre savoir-faire, à tout le second œuvre.

C’est un peu pareil sur le plan géographique. De Marseille notre territoire d’origine, nous avons étendu notre rayon d’action, de Montpellier jusqu’à Avignon, où se trouve le Centre Hospitalier Psychiatrique de Montfavet, pour lequel nous avons réalisé notre premier chantier avec du Sarlon trafic modul'up.



Côté Sols : A quelle occasion avez-vous pu mettre en œuvre ce produit ?


Patrice Cunat : La maîtrise d’œuvre (ATELIER Brigitte GALLONI), avait opté dès la phase d’étude pour des revêtements souples, mais nous avons rencontré un problème inattendu lors de la construction de la dalle intégrant le chauffage au sol. L’avis technique spécifiait en effet que ses joints de retrait ne pouvaient pas être comblés, par de la résine époxydique bi composante. De ce fait, l’utilisation de sols PVC collés devenait impossible.

Nous nous sommes donc tournés vers le fabricant FORBO SARLINO que nous avions choisi pour ce chantier, lequel nous a présenté Sarlon trafic modul'up. Nous avons vite compris qu’avec son système de fixation, par adhésif simple face (*), nous allions disposer malgré l’absence de colle, d’une solution aussi performante que les sols PVC classique. Hormis l’épaisseur qui augmente légèrement, à cause de la double structure qui joue le rôle de plombant, la partie supérieure du produit présente les mêmes qualités qu’un Sarlon trafic standard.

Côté Sols : La mise en œuvre d’un tel produit est-elle aisée pour des professionnels ?


Patrice Cunat : Comme pour tout nouveau revêtement, il faut une assistance technique sur le premier chantier. Mais cela, Forbo le fait très bien. Ils sont venus une journée former nos soliers. Notamment pour la mise en place des adhésifs, le temps que les soudures – ici à chaud, suivant les recommandations du cahier des charges en univers hospitalier, NDLR – soient réalisées.

Nous avons constaté que ce système de pose nous faisait gagner du temps sur la durée du collage. Dans le cas présent, elle nous a permis de récupérer une bonne partie du temps passé à sélectionner le produit adéquat.



Côté Sols : Votre client a-t-il été convaincu par cette pose non collée ?


Patrice Cunat : Au vu du résultat, tout à fait. Mais je ne vous cache pas qu’il a fallu déployer de l’énergie pour les convaincre avant le chantier. La pose collée a encore de solides défenseurs. Et là, nous parlons tout de même de 2000 m2 de couloirs, de salles de vie et de chambres en centre hospitalier. C’est un milieu qui a ses exigences, et ses contraintes.

Pour ma part, je suis persuadé que les revêtements sans colle, et sans poissant dans ce cas, représentent l’avenir de notre secteur, aussi bien côté donneurs d’ordre que côté entreprises de pose. Car ils accélèrent les chantiers, sans toutefois faire disparaître le besoin de professionnels…

(*) En pose 100 % libre, le choix d’un adhésif « technique » simple face, qui permet « d’ancrer » le revêtement au sol grâce à ses propriétés électrostatiques, sans qu’il soit nécessaire d’en mettre sur le pourtour de la pièce, fait gagner environ 75 % sur le collage. Et les gains en adhésif sont de l’ordre de 80%.