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Recycler toujours mieux ? Les sols PVC candidats naturels à la revalorisation des déchets

L’éco-conception des sols souples, c’est tout naturel !

A l’horizon 2020, 70% des déchets du BTP devront être revalorisés. Un défi qui concerne aussi les revêtements de sol, à travers les chutes générées pendant leur mise en place, et bien sûr lors de leur enlèvement. Les produits PVC facilitent les opérations de recyclage, surtout s’il n’y a pas de colles utilisées lors de la pose.

C’est en application d’une directive cadre européenne que la loi française dite de transition énergétique (Loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte du 17 août 2015, Article 70) a tranché : en 2020, 70% des déchets du secteur BTP devront faire l’objet d’une revalorisation

L’enjeu est d’importance pour les entreprises du secteur, dont la production annuelle de déchets était estimée par l’Ademe à plus de 42 millions de tonnes fin 2014. La part des déchets de second œuvre représentait un quart du total (11,2 millions de tonnes). Ces déchets sont recyclés pour 50% d’entre eux.

Une question de poids…


Les acteurs du bâtiment connaissent bien l’équation : ils doivent payer une facture qui dépend d’une part de la difficulté de recyclage des matériaux rapportés dans les unités de traitement spécialisées, d’autre part de leur poids.

Le coût de revient de ce recyclage ne cesse d’augmenter, puisque le prix à la tonne retraitée a presque triplée entre 2009 et 2015, de 13 euros à 32 euros. Et les experts tablent sur une envolée des prix jusqu’à près de 48 euros d’ici 2025. A cela s’ajoutent le prix du transport des matériaux à recycler, et bien sûr le coût de la main d’œuvre de l’entreprise effectuant les opérations elle-même ou les sous-traitants.

 

… mais aussi des certifications et labels


Même si la nouvelle directive est contraignante pour les professionnels, son respect anticipé est porteur d’opportunités. En effet, de nombreux labels ou certifications de qualité dans le bâtiment prennent en compte les efforts consentis pour mener aussi des chantiers propres et pour trier les déchets. La certification NF Habitat HQE s’inscrit pleinement dans cette dynamique. C’est aussi le cas par exemple du label BDM (Bâtiments Durables Méditerranéens).

Choisir d’emblée les bons produits


Les fournisseurs se sont attelés à proposer des solutions . Dans le secteur des revêtements de sol, les fournisseurs de sols PVC ont de solides arguments à faire valoir :


Optimiser les coûts


Des programmes d’accompagnement ont vu le jour, comme le programme Tournesol chez Forbo, dans lequel le fabricant propose aux entreprises de pose d’adhérer à leur programme de recyclage.

Ce programme propose une formation des équipes, la fourniture de matériel (Big Bag et sacs), l’enlèvement et la fourniture d’une attestation annuelle des chutes valorisées, tout cela dans le cadre d’une convention de partenariat signée par les deux parties.

A noter que nombre de ses produits, comme les dalles de textile floqué Flotex, les dalles textiles Tessera ou encore son linoleum Marmoleum intègrent des éléments recyclés à une hauteur comprise entre 43 et 59%.

La pose non collée, une solution déjà prête ?


Dernier avantage, mais non le moindre, des sols PVC, leur éligibilité à la pose non collée ((lien livre blanc PNC )). Cette technique permet en effet de produire des chutes* (lors de la pose) et des déchets (lors d’une dépose) totalement exempts de colle ou de trace de ragréage. Le recyclage et la valorisation* sont donc facilités, ce qui limite leur coût de revient.

C’est pourquoi Forbo met en avant aujourd’hui sa technologie modul’up, qui répond aussi bien aux exigences de productivité lors des opérations de pose et de rénovation (30% de temps gagné en moyenne), qu’au besoin de confort des utilisateurs des bâtiments (efficacité acoustique de 19 dB), qu’aux nouvelles contraintes environnementales.

*Hors cadre amiante